Les femmes « murs »

A quoi rêvent les femmes

sur les murs où elles saignent

de ce désir bridant

leur coutumière grâce ?

Lasses de n’incarner

en ordinaire place

qu’un fantasme bavard

ou une si vague idée

songent-elles à s’enfuir

comme oiseaux de passage

ou bien à retenir

dans leurs bras silencieux

le passant qui s’oublie

à trop les regarder ?

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, Mon réflex et moi, univers d'images, est tagué , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.