Si tu savais Léonce combien j’aimerais
T’accepter en ami
Ne pas me demander ce que peut bien vouloir
Cet hasardeux profil
Dont le fil est venu me taquiner ce soir ?
Combien j’aimerais dire
Aux Pierre, Aux Franck et à Adam
A Denise, et sans Germaine
Comme j’aimerais retrouver
Par dessus une table
Le simple geste d’une main nouée ?
Le simple sucre de ma voix liée
Au regard, au timbre, à la raucité
A l’attirance, ou au refus
Je me pâme, je me damne
De ces ondes perfides
Je me méfie du verbe qui veut plaire
Qui s’accommode comme le bœuf
Qui tend sa moderne indigence
Et sa vieille impéritie
Je ne te parlerais donc pas, Léonce
Ni vois donc aucun mépris
Je roule ma langue comme ma bosse
Toutes deux rangés dans un petit sac
Où se trouvent aussi un carnet
Et les images de mes ressacs
Il faut bien, encore, naviguer…
Correctrice, rédactrice, écrivain, poète, photographe 
Que c’est intrigant cette discussion avec Léonce!!
Un ancien ou futur prétendant?? Les mots imageant bien la,résistance,et le questionnement!!
Bonne route vers lui!!
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Bonjour mère courage
Comme beaucoup, je suis envahie sur ma page facebook de demandes d’ajout un peu bizarres : profils avec une improbable photo d’éphèbe ou de Dom juan affublés de patronymes fantaisistes ; pas une indication sur les activités, les goûts etc. Au début, je passais beaucoup de temps à décliner poliment ces demandes ou lorsque j’en ai accepté par manque de vigilance, à expliquer à des types empressés que je ne souhaitais pas faire plus ample connaissance, non merci, ce qui était pris pour un encouragement. Et puis, ce monde viruel, même s’il permet de faire de jolies rencontres aussi ( la preuve, nous échangeons), commence à me paraître très pesant 🙂
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