Avoir du temps, l’or des secondes
Des perles d’instant roulant sur nos corps
Pouvoir sans remord occuper tes nuits
Avec tout mon bruit, mes cris et mes peurs
Courir sur les toits comme des chats agiles
Se perdre dans la ville
Avoir du temps, occulter les fenêtres
Sur les désordres heurtant
De leur bruit de tempête
Le ressac de mes draps
Sur ce lit qui me berce
Et n’attendre rien de plus
Avoir du temps, regarder sans rien dire
De ton visage anxieux le paysage dru
Chuchoter en passant au creux de ton oreille
Quelque ode perdue
Dans un creux de sommeil
Et ne rien dire de plus
Avoir du temps et le gâcher pour tout
Dévorer à bouche pleine tes goûts et tes dégoûts
Cueillir à ma façon délivrée et sereine
Le grand tumulte fou
De ton sang dans tes veines
Avoir du temps ….
Sur l’air de « avec le temps », un autre rythme s’installe, enivrant… pour une belle chanson. Superbe !
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Merci Antonio, le parallèle me fait rougir (de plaisir)
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Que de belles images!! Je sens le temps suspendu à tes mots!
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Merci merecourage, en réalité, nous sommes accrochés tous les deux 🙂
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Superbe, ma chère Phédrienne!
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Merci Barbara 🙂
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