Ce monde n’aime pas la douceur
Il préfère le mordant, la mâchoire, l’étau, la pince
Etriller, éreinter, tremper dans la saumure
Rouler dans le fiel, aigrir les pensées
J’ai cherché ta main de soie, la crème de ta peau
Le moelleux de ton regard
J’ai tendu à ton souffle tout ce que j’étais
Parce que le corps n’est rien tant que rien ne le touche
J’ai tendu aux quatre coins de ma maison des nasses à rêves
Des pièges à espoir, des voiles captatrices
Je suis partie loin de ma terre, loin de ton île
Loin du bruit
Sous mon toit la rumeur est tranquille
Je peux y danser nue selon mes envies
Libre d’imaginer le dessin de tes hanches
La ligne de ton cou lorsque sur moi tu penches
Ton regard bienveillant qui lui seul me lie
Très beau! Magnifique!
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Merci Barbara
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