Mon fils

Il sourit

C’est à peine si je porte encore

Dans un coin de ma tête sa silhouette blonde

Et sa frêle conquête timide et vagabonde

Des terres inconnues qui l’effrayaient un peu

Il sourit

Ses boucles me ramènent aux faunes et aux archanges

Ses épaules solides font barrage à mes peurs

Il est si grand que je me fais petite et

quand il rit, c’est le chant de la mer qui m‘étreint

Il sourit

Son esprit me chahute, cassant toute raideur

Pour lui j’ai le cœur doux et le geste rieur

Et dans son dos parfois, quand il repart au loin

Je pleure, mais juste un peu, pour qu’il ne sache rien…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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