Parfois

Si tu savais comme parfois

J’aimerais partir sous la lune

Dans une barque sans infortune

Au petit bonheur des cieux

Laisser tout le fouillis obscur

Da mes petits matins tronqués

Lorsque j’ai bien trop travaillé

Si tu savais comme j’ai faim

Une faim de loup et de gitane

L’envie brute de jouer un peu

A qui perd le bleu de ma flamme

Et la honte de mes aveux

Partir juste un peu

Voir la couleur du sable

Les broderies du temps

A l’ombre de la plage

Et m’assoir un moment

Le rêve entre deux pages

Si tu savais comme c’est tentant …

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.