Hier

Il y avait au matin nu

le réveil haletant du soleil

courant en ondes

sur ma  peau crue

Montant en cohorte sournoise

quelque escadron d’insectes drus

hissait son pavillon vibrant

au-dessus du jardin offert

Tout dormait à part l’herbe mouillée

la fraîcheur tremblée de la brise

et le chat lové à mes pieds

Parfois, lorsque le lent bateau de mes rêves

me jette à quai sur mon parquet

me revient cette heure perdue

entre la nuit et la lumière

et mes pieds froids sur le sol clair

Parfois, touchant à peine mon épaule

une main juste oubliée

vient déposer son obole

sa caresse à peine osée

Il y avait au matin nu

l’empreinte de ton sommeil

et mon attente disparue

 

 

 

 

 

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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