Il paraît que dans certains pays, nul n’achète sa maison.
Si les pas du promeneur, de l’inquiet, du sans abri le conduisent à des murs vides et s’il les trouve à son gré, alors, là sera son nid.
Où est donc ma maison ?
Je l’ai cherchée, petite, sous la tente de mes draps
Je l’ai cherchée entre deux pages
Je l’ai construite en paille, en herbe, en laine, en sucre
Je l’ai cachée dans un cœur mais un cœur ne tient jamais longtemps
Son incessant mouvement l’empêche de garder
dans sa cage étroite ce qu’on veut lui confier…
Je l’ai cherchée dans la forêt près de mon arbre préféré
Depuis la fenêtre des trains
J’ai même accroché mes clefs
Mais rien n’y fait
Je n’ai pas d’autre maison que ces lignes qui s’en iront à peine posées
Demain peut-être ce sera un bateau de voiles douces et de rudes matelots
qui m’ouvrira le chemin de la mer
Une maison liquide me sera moins amère
qu’un toit de tuiles même s’il y fait moins chaud…
La maison est celle où le bonheur s’est installé… des murs, une toile, un bateau… Qu’importe 😉
Jules Renard disait que dans la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente …
J’aime lorsque tu dis que tes mots sont ton refuge 😀
Belle soirée
J’aimeAimé par 1 personne
Merci chère Myo, et puis l’important, c’est de trouver la maison qui vous convient le mieux; fut-elle minuscule ou fragile !
J’aimeAimé par 1 personne