Il suffira d’un temps au goût de perle rare
Pour que je me mutine et parte à l’abordage
Des blancs matins fumants de fervente démence
Quand le soleil appelle à courir pieds nus
Le long de doux rivages et de côtes éperdues
Il suffira d’un mot jeté par–dessus bord
Pour que je mette à l’eau mes tranquilles remords
Le jour d’après ce jour doit me dire d’autres choses
Que l’éternel retour d’un acquis qui me pèse
Il suffira d’un cri au détour d’un trottoir
D’un parfum inconnu accrochant ses arpèges
Sur mes épaules nues pour que je désapprenne
L’alphabet convenu de l’ennui qui m’empèse
Courant le long des rues le foehn à sortilèges
Souffle à pleins poumons ses étés fulminants
Et je suis son courant dans le cœur de ma ville
Où même les enfants traquent ses pas vibrants…
Enfin de vibrants alexandrins, qui stimulent l’imagination et secouent la poussière qui fait grincer nos motions.
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Ravie de partager ce dépoussiérage, Richard 🙂
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