J’irais au bois comme un loup sans cervelle
J’irais au bois danser tant et plus
et retrouver sous les ramures belles
l’écho des ogres qui ne sont plus
J’irais au bois trembler de peur et même
perdre bien plus que la raison
le nord, le sud et toutes les ficelles
qui me ramèneraient à la maison
Entre futaies, clairières et ornières
ondées de pluie et gorgées de passions
j’égarerais mes pas sous la lumière telle
qu’elle filtre des arbres pareille à une mousson
d’ombres tremblées, de pièges,
d’esprits musant entre les troncs
J’irais au bois cueillir un peu de terre
dormir sur les fraîches feuillées
et puis rêver que la nuit sera lège
et bercera mes songes éveillés
superbe texte et j’aime votre commentaire a propos de vous ! être poète c’est être rêveur et voir les choses autrement dans la vie .
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Bonjour Georges et bienvenue ! Merci de partager avec moi ce regard en poésie .
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