Prendre le mur d’escampette
Traverser les pierres et les moellons
Trouer le plâtre et le salpêtre
Creuser planchers et plafonds
La vraie vie, la vraie vie
Celle qui valse entre table et fauteuil
Celle qui se cache sous le tapis
Qui glisse le long de la rampe
Depuis le grenier jusqu’au sous-sol
J’ai erré si longtemps
que la rue m’a rongé les pieds
de poussière je suis fardée
jusqu’à la pointe de mes cils
La mer des toits a navigué
jusqu’à me brouiller les sens
Est-ce moi qui attends
ou la ville qui marche
avec toute sa lenteur ?
La vraie vie, la vraie vie
Celle qui chantonne ou qui bougonne
Celle qui bourgeonne de têtes sans noms
La vraie vie, la vraie vie
Celle qu’on ne voit jamais !
Votre texte est très juste . En effet , la vraie vie on ne la voit jamais !
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A reblogué ceci sur Espace perso de georgeset a ajouté:
Votre texte est très juste . la vraie vie , on ne la voit jamais .
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Je vous remercie beaucoup pour le partage sur votre propre espace, j’aime quand le mots voyagent.
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