Il faudra oublier
Je te promets d’étendre ma main sur ton front
d’y coucher des plages bleues, des étangs, des forêts
A cette mémoire dure, nous répondrons l’instant
la seconde solaire, la musique des lieux
Je suis dressée devant toi comme la proue d’un navire
mais mes paupières sont closes sur mon silence
A quoi sert de crier ?
J’ai repris mes souliers de marcheuse
Je vais quêter le monde pour nous deux
Cueillir le fleuve et les oiseaux
Je vais guetter la lumière blonde
Je t’en ferai un collier
Je te tiendrai dans le creux de ma paume
et tu y seras bien
Léthé, un clin d’œil à la mythologie grecque,
des mots choisis, un hymne superbe.
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