Léthé

Il faudra oublier

Je te promets d’étendre ma main sur ton front

d’y coucher des plages bleues, des étangs, des forêts

A cette mémoire dure, nous répondrons l’instant

la seconde solaire, la musique des lieux

Je suis dressée devant toi comme la proue d’un navire

mais mes paupières sont closes sur mon silence

A quoi sert de crier ?

J’ai repris mes souliers de marcheuse

Je vais quêter le monde pour nous deux

Cueillir le fleuve et les oiseaux

Je vais guetter la lumière blonde

Je t’en ferai un collier

Je te tiendrai dans le creux de ma paume

et tu y seras bien

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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Un commentaire pour Léthé

  1. Francis dit :

    Léthé, un clin d’œil à la mythologie grecque,
    des mots choisis, un hymne superbe.

    Aimé par 1 personne

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