Une nuit

Mon corps par ta chair heurté

épouse d’étrange manière

le souvenir de nuits d’été

Ocre, chaleur, tissus froissés

Nos plaintes sont les passagères

d’un landau de peaux satinées

Voudrais-tu que je crie pourtant

à la face du soleil blessant

la réalité de tes formes ?

Non, je les garde, murmurant

la soie de tes lèvres grenades

mûres et fraîches et apaisant

dans l’ombre douce qui s’attarde

la fièvre de tous mes tourments…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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