Je t’admire, rêveur, inutile comme moi,
comme moi hors du temps, déshabillé des jours.
Soyons nus comme la peau des fleurs, le veux-tu ?
J’ai déroulé mon labeur tout le jour
Redressons ! corrigeons ! gommons !
Mais vois-tu, encerclant mes chevilles
de ses longs doigts de fée
voici que la cohorte des songes me capture
et me pose à tes pieds.
Tu es doux, frais, transparent et mobile
et ta ductilité me plaît,
cher rêveur, vraiment, je te suivrai
et nous voguerons légers comme des ailes
Je t’aime bien, rêveur, folâtre, lent, gracile ,
ma propre pesanteur se dilue sous tes doigts
je me couche, épousant chaque morceau de terre
chaque brin, chaque grain, chaque rien.
J’aime ton narquois sourire de chat de Chester
et même s’il est jaloux, moi, je t’offre le mien…
c’est bon d’être rêveur … de tourner le jaune en un brillant soleil et le rouge en une douce rose ! Merci bien, Phédrienne !
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Oui, je crois que nous, les égarés et décrocheurs d’étoiles, avons notre charme 🙂
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