Souvent c’est ainsi que je passe
moi que n’arrête pas la pluie
ni le vent et ses bourrasques
ni le soleil qui me cuit
Dans votre dos qui me murmure
tant d’histoires contre votre gré
et cet ennui qui vous emmure
même quand le temps vous est donné
Poussière et moi liées d’estime
car nous avons si bien marché
le long des rues où se décline
votre bruyante humanité
Je me tais, c’est mon arme ultime
la flèche que je ne décoche pas
ce silence cueille vos propres rimes
et le ballet de tous vos pas
Et m’apaise juste le beau rythme
asynchrone et vétilleux
de ma fuite le long des rives
et des verts quais ombrageux
passe le temps, passe la ville
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Oui, c’est pour cela que j’aime à regarder passer 🙂
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