Sucre-moi le bout de la langue
Dore mes papilles, tu le peux
Doux carré de miel si étrange
dont j’appelle la saveur de mes vœux
Mais oui, c’est sûr, je suis gourmande
quel péché vétilleux !
Quand, si légèrement, j’écarte
de ton corps mou ta veste de papier
dans ce froissement si singulier
de la soie sur ton corps douillet
ta blondeur de champ et de sable
de lion souple et de blé brûlé
me rend à l’enfance folâtre
aux doigts collants, aux genoux marbrés
aux palais confits et aux glaces
Et pour moi, c’est toujours l’été !
Hum … mais qu’il est doux de retrouver ces goûts…
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N’est-ce pas, ami gourmand ? 🙂
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Les mots tout aussi sucrés que le tentateur…
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Oui , il faut ruser avec ses armes 🙂
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