Entre deux ponts de sinistre mémoire
Dansons
Sur le fil de l’eau blanche ou noire
Qui nous émeut de ses frissons
Dansons
Le jour point à peine sur la ligne des tours
Au loin le vent sommeille
Les bras croisés sur son ennui
Toute la ville veille
Et moi je vis
Entre deux ponts de brumeuse paresse
Dansons
Serrés dans les bras de l’automne
Les reins cambrés sur nos talons
Dansons
Emportés au son de nos gênes
Oublieux de nos tentations
Dansons en orbe pure et pleine
A peine, à peine, la rue s’éveille
Et moi je vis
Très beau poème, bien rythmé, riche en images délicates et sensibles. On aimerait danser avec vous. Mais au moins, le recevoir le matin, c’est comme une invitation à ouvrir la porte sur les promesses de la journée.
Avec mes amitiés, Jean-François
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Vous me faites très plaisir, Jean-François, parce que c’est vraiment ce que j’avais envie de donner 🙂
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