Au soir

9244 9251

Quand le soleil a commencé

 à glisser dans le ciel

et que sa robe de platine a noyé

dans ses plis chauds la ville

 l’eau, les toits, les gens

j’ai laissé couler de mes doigts

les mille morsures du froid

et pris tout l’hiver à mon cou

pour donner mon sourire doux

 à l’homme qui dort sur la grève

son sac posé à ses genoux

et qui croit que le soleil

partira en emportant tout

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, Mon réflex et moi, univers d'images, est tagué , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.