Entre un toit prolétaire et une ville de brouillard
J’ai posé mon sac et ma quête
Juste le temps d’une histoire
Il paraît que les toits murmurent
La nuit quand nous sommes couchés
Le récit de nos aventures
Et le chagrin de nos veillées
Ici où les murs se fendent
Sous la fatigue des journées
Que des mains dures d’ouvriers
Ont étrillées à cœur pendre
J’ai juste une plume accrochée
Et quelques voiles de fortune
A mon radeau bien amarrées
Entre les racines des arbres
Et la queue d’or des fusées
Je trace sans ligne ni ombrage
Une arabesque de fumée
Et ma danse entre les étages
Pourra bien un jour décrocher
Du ciel une lune vague
Et j’en serais bien inspirée
Quelles joies, quelles délicatesses de vous lire, c’est un régal pour l’âme et pour l’esprit ! merci.
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Bonjour Richard et bienvenue ici, avec un grand merci pour votre mot 🙂
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