C’est le bazar dans ma maison
des piles de tracas s’amoncèlent et chancellent
Du coin de l’oeil, moi, je veille
à leur chute vers le tapis,
sous lequel bien à l ‘abri
Je les pousserai d’un pied amène
Mais il y a aussi dans les coins
des farfeletteries, des envies saugrenues
et autres chaussetrappes où la tristesse
se prend le nez
Chez moi la lumière vient danser
et fait des entrechats croisés
pointes du pied dans la poussière
dans ses bras toute taille ployée
jupe fendue sur jambe fière
je tangotte et je mazurkette
je néologise férocement
que voulez-vous, quand la lumière
et moi dansons si sensuellement
ne règne plus de frontière
et mon toit s’envole au vent