Quel bazar ! (les poètes, ce n’est toujours pas sérieux)

C’est le bazar dans ma maison

des piles de tracas s’amoncèlent et chancellent

Du coin de l’oeil, moi, je veille

à leur chute vers le tapis,

sous lequel bien à l ‘abri

Je les  pousserai d’un pied amène

Mais il y a aussi dans les coins

des farfeletteries, des envies saugrenues

et autres chaussetrappes où la tristesse

se prend le nez

Chez moi la lumière vient danser

et fait des entrechats croisés

pointes du pied dans la poussière

dans ses bras toute taille ployée

jupe fendue sur jambe fière

je  tangotte et je mazurkette

je néologise férocement

que voulez-vous, quand la lumière

et moi dansons si sensuellement

ne règne plus de frontière

et mon toit s’envole au vent

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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