Depuis que le temps se connecte
à tout instant à tout bras venant
chaque pas, chaque battement, chaque impulsion de cil
chaque glougloutement de nos viscères, peut-être, demain
chantant notre grand ramdam intérieur
pour l’édification du vivant
je me branche au flux extérieur
au tout non-électrique gainé d’aléas
au débit verbal ou au tout silencieux
Je me branche à votre cœur
La valse de nos valves et ventricules
fait danser nos oreillettes
Ça tambourine parfois à tant de pulsations
que le compte s’en perd dans les oubliettes
(a droite, en descendant, 2ème escalier, vingtième sous-sol)
Et pendant ce temps-là, le seul coronaire
que je pose sur vos têtes a la forme d‘une fleur …