Baiser de l’Est

Tandis que les murs de ma ville disparaissent

dans les bras du géant gris qui l‘étreint

j’ouvre mon toit au vent de l’est

qui me déshabille de froid

Ô que j’aime cette heure étrange

où tout se bouscule chez moi !

je suis la louve que la lune

couve d’un œil d’étrange émoi

Tandis que des fantômes lents

glissent dans la mouillure du temps

que des yeux jaunes et tremblotants

percent à peine le silence

je sens l’haleine pure du froid

dessiner mon cœur et mes lèvres

je suis la femme au froid dormant

juste le temps bref d’une trêve

je suis le matin qui se lève

en trébuchant…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

2 commentaires pour Baiser de l’Est

  1. Belle bannière, Colette !

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.