Qu’a-t-on mis dans notre sang, crois-tu, pour que nous ayons un tel goût des larmes ?
Est-ce la saveur du sel qui nous met ainsi en émoi ?
Comme toi, je lui préfère la brûlure du sourire quand il enchante nos lèvres
L’onctuosité des peaux débarrassées de tout tissu
Le silence du corps quand toute souffrance s’est tue
Développons nos sentes de lumière
Main dans la main
Nos rêves enchevêtrés de nos impétuosités denses
Soyons ces cavales fébriles descendant à flanc de coteau sans rien regarder
Soyons joyeux, trépidants, dévoreurs, insoucieux
Allumons à nos jours les flammes du désir
La chair de la vie, faisons battre les cœurs
Jusqu’à ce qu’ils fassent tout tomber
Regarde, la mer vient lécher nos pieds ourlés de sable
Regarde, la tempête se couche comme un lion dompté
Cette fleur sur ma table darde sa soie violine
dans le halo doré de la lampe
Regarde, au fond de nos yeux le refus de la mort
Le refus de toute misère, la négation de tout vice
Regarde le bleu de l’hiver inondant de ses ondes calmes
les douves de notre château commun
Ton sourire y dort à l’abri de mes mains
J’adore… tout tes mots, comme une envolée pour la Vie !
« Soyons joyeux, trépidants, dévoreurs… »
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Mille mercis, Myo, être en résonance est toujours un plaisir 🙂
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Merci pour ces mots toujours vivants qui silencieusement élèvent notre imagination.
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Merci Richard pour votre présence ici.
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