Si tu avais saisi une pierre, vieil ancêtre disparu
Qu’aurais-tu griffé sur les parois de ta mémoire ?
La traque, la chasse, les nuits épouvantées
Le mystère de la lune sur un quai de brouillard
L’œil giflé d’envie d’un autre éploré
La faim au ventre, la peur au cœur, le désir
enchâssé dans tes reins ?
la crainte du mystère ou le baume éclatant
du matin enfin levé sur tes peines ?
Parfois je te retrouve en moi
lové dans mes viscères
dans mon refus de ce que je ne connais pas
Parfois je retrouve ta joie
à fouir l’antre, la tanière
à creuser le ventre de la terre
pour y coucher tes rêves doux
ou caresser d’une main brève
le tronc, le caillou et la sève
plus solides que moi, que nous
Si tu avais saisi la main d’un autre toi
posé ta bouche sur sa nuque
et murmurer des mots très bas
pour l’apaiser tout contre toi
resterait-il une trace de ta foi ?
Parfois me reviennent à la gorge
des millénaires d’amours éteints
qui ont tissé le berceau blanc
où je ressource mes tourments
Lascaux 4 serait-il passé par-là ? 😉 Sublime ! Ah je ne regrette pas d’avoir fait des recherches après avoir été délicieusement émue par le petit gâteau chocolat pralines !
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Merci Marie-Jo pour votre enthousiasme qui tient chaud ! A bientôt !
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C’est moi qui suis heureuse d’avoir, grâce à l’affection de nos amis pour mon « vieux » mari, pu visiter votre espace sur WP.
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