Gardons

J’ai couché ton ciel dans ma main

Il posait sur  ma peau dure

ses plis de satin silencieux

sa bouche teintée de mûre

ses joues de crème et de liesse

Et le soleil est entré là

posé sur ma chaise comme un visiteur de passage

ses poignets d’or serrés sur ses genoux

J’ai touché ton monde du bout de mon cœur

et les murs de ma maison

se sont mis à chanter un peu

Il n’y  a plus d’hiver et j’ai faim

gardons le temps des rires et du pain

partagé au-delà des saisons

Maintenant ton ciel est sur mon front

et il veille…

 

 

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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