J’ai couché ton ciel dans ma main
Il posait sur ma peau dure
ses plis de satin silencieux
sa bouche teintée de mûre
ses joues de crème et de liesse
Et le soleil est entré là
posé sur ma chaise comme un visiteur de passage
ses poignets d’or serrés sur ses genoux
J’ai touché ton monde du bout de mon cœur
et les murs de ma maison
se sont mis à chanter un peu
Il n’y a plus d’hiver et j’ai faim
gardons le temps des rires et du pain
partagé au-delà des saisons
Maintenant ton ciel est sur mon front
et il veille…