Alors, j’ai fermé les yeux
Seul le frottement des âmes
les tissus doux, les plis soyeux
les chuchotements des pas sur les lames
pu parquet qui trébuche un peu
tant il a usé sa trame
ont composé ce chant joyeux
Si j’osais sortir ainsi
les yeux clos, la bouche muette
et marcher en butant aussi
sur les pavés des rues, seulette,
puis deviner juste à l’ouïe
ce qui se passe, ce qui se tait
quel autre monde deviendrait
pour un instant ce dimanche
et quel autre moi
se révélerait
dans cette nouvelle danse ?
Un petit écho à ce beau chant, Phédrienne :
« … on voudrait parfois se lever, avancer
comme un aveugle
qu’éblouit sa cécité
et qu’émerveille
l’invisible du monde. »
Jean-François
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Un très bel écho, subtil et pertinent dont je vous remercie beaucoup Jean-François.
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