Je suis têtue
C’est là mon moindre vice sans remord
J’ai l‘esprit obtus, vissé comme une lame
A son étroit fourreau
Mes visières d’ânesse aux oreilles perfides
Qui n entendent pas tous braiments
Cachent des yeux méchants
Qui parfois ne voient rien
Que ce que j’ai décidé encore
Je suis têtue
Un cas dont désespèrent
Maintes âmes bien plus clémentes
Que chaque nouveau chant berce
Alors que mon ego retors
Se refuse à chanter la grand-messe
Je suis têtue
Une Cadichonne de ville et de campagne
Et même quand je dors
Je crois que je le suis encore !