Ce qui se chuchote me va bien
Syllabes soufflées à peine
A fleur de gorge, étreintes
Ce qui se murmure à bruit sucré
Dans l’ombre d’une oreille
Timbre voilé
Basses sonorités, arpèges feutrés
Ce qui se murmure me va bien
Mouillant à peine de sonore rosée
Mon esprit qui vogue sans penser
Ce qui sinue à douces rimes
Sans heurter
Mon corps qui tend à la douceur
Juste assez
Pour que j’entende à l’instant
Ta propre musicalité
Alors que tes cris me dévêtent
De ta nudité
Que tes entêtements empêchent
Notre sororité
Ce qui se dit à peine
Ce qui reste secret.