Mon île, mon ventre
comme terre présente
Ô ma chair oubliée
en pure complaisance
quel esprit rebuté
en viendrait à te dire
que tu n’existes pas ?
Mon île, mon corps
et ton langage nu
impoli et sonore
pourquoi donc voudrais-tu
que je me crois un ange
et que déliée de toi,
je rêve, pur esprit,
de renier tes lois ?
Mon île, mon corps
gourmande je suis
de tes paysages
où le temps se tapit
Bien que non choisi,
compagnon de scène
moi, je t’aime quand même
et je te veux ami
Mon île, mon corps,
comme ces doux trésors
qu’on cajole le soir
quand le jour s’évanouit…
Excellent magnifique!!!
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Merci beaucoup Barbara
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