Entre nous, ma douce, ma petite pousse
ma graine d’amour qui se nourrit là-bas
dans un monde rond, ventre sans façons
où rien ne t’atteint qui ne soit bon
Garde tes mains sur tes paupières
laisse filtrer, dansante, la lumière
Garde-toi du bruit si ce n’est l’ennui
d’attendre que la vie te parle
N’écoute de la grandeur du monde
que le battement du cœur qui te fait écho
Tu as le temps, tu as le temps
baignant de ses ondes chaudes
ce toi qui dessine peu à peu
sa volonté et sa faconde
Dors à l’abri de tout désir
bercée par le pas qui te porte
je suis un des arbres qui étendent leur ombre sur ton front
Dors…