Ce qu’il y a de plus vrai

Je ne sais pas aimer
Il y faut une croyance
Un vert esquif où embarquer
Je ne sais pas
La fureur brûle chez moi ce qui irradie ailleurs
Sauvage, en ma forêt, je demeure
L’oeil embusqué sous l’arc tranchant
et mon besoin farouche de sincérité
empenné de négligence
perce mollement des écorces vides
Je ne sais pas aimer
mais qui pourrait m’apprendre
qui ne confonde pas les mots
qui ne sache deviner la solitude îlienne
de mon camp retranché
dans la douceur ?
Je ne sais pas aimer
car je suis libre
Libre, le coeur se fait seul
comme un oiseau chanteur
qui n’attend pas d’écho

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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