Je me colle tout près de ton épaule
mon sac de sourires sur le dos
Le soleil colle à ta nuque chaude
quelques mèches mouillées
de ta sueur ambrée
Regarde à nos ombres
allongées de mystère
combien la route est longue
quand il nous faut marcher
Mais sur la pierre sèche
et grise du muret
côte à côte nous sommes
un seul être aux aguets
Je m’incline sur ton épaule tendre
comme la feuille s’enfouit
au profond des forêts
Regarde dans ma paume
ta main qui se descelle
de ma peau amoureuse
pour se tendre d’éveil
Je me tiens à ton corps
comme sur une margelle
Je me tiens à ton souffle
qui me tire du sommeil
Waooh
très jolie poésie.
Chapeau bas, j’adore.
Il en a de la chance ce compagnon 😉
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Merci beaucoup Patrick. Mais remettez votre chapeau, il fait très chaud 🙂
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Je publie ici le commentaire de Jean-François Mathé, qui n‘a pas pu accéder à mon site et que je remercie tout à fait pour sa lecture sensible :
« Beau poème d’union et d’amour, écrit sur un fond délicat de sensualité. Sensualité à laquelle il ne se limite pas, mais par elle s’ouvre vers des horizons plus spirituels que l’éveil suggère mystérieux, peut-être teintés d’inquiétude. De la vraie poésie, avec l’ambiguïté qui nous ramène sans cesse au poème pour l’apprécier et le méditer. »
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