Sans retour

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Je t’aimais tant, je t’aimais tant

le soleil blanchissait les collines

l’eau lavait mes pieds de froid

je posais la vie sur mes épaules

plus forte, plus forte

Ton monde d’hommes me reste étranger

il le sera toujours

viril front à front consumé de défi

fierté du mal

 j’ai porté en mon sein la confiance

dont je ne suis pas revenue

Les ans ne comptent pas, n’est-ce pas

quand tout est éreinté d’ardeur

Ma robe d’honneur jetée au ciel

le courage de courir sus

 j’ai porté en mon sein la confiance

dont je ne suis pas revenue

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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