Je t’aimais tant, je t’aimais tant
le soleil blanchissait les collines
l’eau lavait mes pieds de froid
je posais la vie sur mes épaules
plus forte, plus forte
Ton monde d’hommes me reste étranger
il le sera toujours
viril front à front consumé de défi
fierté du mal
j’ai porté en mon sein la confiance
dont je ne suis pas revenue
Les ans ne comptent pas, n’est-ce pas
quand tout est éreinté d’ardeur
Ma robe d’honneur jetée au ciel
le courage de courir sus
j’ai porté en mon sein la confiance
dont je ne suis pas revenue