Douce quand même

2796.jpg

 

J’étais assise dans la main d’un souvenir

des doigts trop petits pour que je les retienne

une voix souffle doux au creux de mon haleine

Parfois la vie fait trop de bruit à mon oreille

je lui préfère le vent, je voudrais qu’elle soit pluie

ou soleil odorant au parfum de midi

 quand l’été met les enfants tout nus et qu’ils malmènent

 de leurs pieds si petits des fleurs qui s’en moquent bien

J’étais debout sur la table mise

dansant les bras en cœur pour mieux voir le jour

Pourquoi rester au sol quand le ciel nous appelle

à voler bien plus haut que nos corps un peu lourds ?

J’étais dressée sous le baiser de mars

entre ses mains mouillées mes épaules confiantes

et ma tête ballante attendaient le retour

d’un sentiment que j’avais oublié

Alors, je me suis mise à pleurer…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, Mon réflex et moi, univers d'images, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.