Maraude villeurbannaise

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J’ai entendu un coq chanter

à 4 heures sonnantes rue des oubliés

Partout, les banlieues se ressemblent

Des fenêtres fragiles cherchent la mer

du regard et des murs lézardés retiennent

 ses reflux

Des villas, des bicoques,  des cases

casematées d’ennui dans l’urgence de vivre

Regarde, j’ai posé un bouquet de violettes

la photo de papa, une tasse de thé

Dehors, cela sent la poussière mais dedans

j’ai encaustiqué, parfumé de lavande première

ici, la ville est oubliée ?

Un dos plié sur des tomates

Une chaise cannée, une table salie

Des pots qui attendent, patients, un géranium

des trottoirs de silence, pourtant la cité crie

J’ai entendu un coq chanter

 à sa campagne délaissée

migrant de plumes encagé

parmi cent mille hommes pressés…

 

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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