Avrilée

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C’est sage

tellement que le coin de la rue

secoue en silence ses miettes d’ennui

L’ivrogne du dimanche titubant de ses rêves

a posé sur le banc ses jambes fatiguées

Le ciel a beau prétendre que l’on est en été

ses joues fardées de crème

mangent ce jour de paix

Ma maison se réveille en craquant des genoux

je sors de ma veille, sentinelle  un peu floue

ma misaine roulée comme un drapeau frappant

 de sa hampe usée le rythme térébrant

C’est sage tellement sage

mes chaussures à la main

revenant de ma fête perchée sur le matin

c’est dehors que je vais prendre le pouls du temps

le vent et la forêt la pluie et son clinquant

Papier de soie trempée, chiffonnée de printemps

giboulée épicée, avrillée d’errements

C’est sage

tellement que le coin de la rue

secoue en silence ses miettes d’ennui

L’ivrogne du dimanche titubant de ses rêves

a posé sur le banc ses jambes fatiguées

Le ciel a beau prétendre que l’on est en été

ses joues fardées de crème

mangent ce jour de paix

Ma maison se réveille en craquant des genoux

je sors de ma veille, sentinelle  un peu floue

ma misaine roulée comme un drapeau frappant

 de sa hampe usée le rythme térébrant

C’est sage tellement sage

mes chaussures à la main

revenant de ma fête perchée sur le matin

c’est dehors que je vais prendre le pouls du temps

le vent et la forêt la pluie et son clinquant

Papier de soie trempée, chiffonnée de printemps

giboulée épicée, avrillée d’errements

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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