J’écoute le bruit des autres
l’orchestre de leurs voix
J’ignorais qu’un humain ne se tait pas
même lorsqu’il clôt sa bouche
son corps parle pour lui
vibre, gronde, gargouille, rugit
se commet dans maints sons
qui lui échappent
Nous aimons le rythme et nos pas
scandent la mesure
la mienne, vive, est militaire
à mon grand désarroi
une deux, une deux !
Le talon frappe
et la rue s’en offense bien
Parfois, je la caresse aussi
comme ces vagabonds qui glissent
sans rien laisser d’eux-mêmes
J’écoute, je ne parle pas
d’ailleurs l’essentiel se tait
et l’insignifiance fulgure
t’ as pris le pain, pas le temps
le petit a eu 4, je l’aime pas
celui-là, je l’aime pas
alors je lui ai dit, je lui ai dit
Mais à toi je ne crierai pas
que tu me manques
comme une terre sans ciel
J’écoute le bruit de cette autre
et souvent, je ne me reconnais pas
(Ma parole…)
Bravo!!!
J’aimeJ’aime
Merci, chère Barbara, je t’embrasse
J’aimeJ’aime