Poussez-vous, je m’assois
entre le café de 8 heures et la nonchalance à venir
la porte bâille sur les travailleurs
dûment cravatés de rigueur
ceux d’avant sont déjà partis
avant que le matin ne lève
le rideau sur les insomnies
Les balais chantent le fado
sur le trottoir qu’un moineau
plus hardi que les autres conquiert
Je regarde la dame rouge
échappée de mon rêve
et son grand chapeau noir
d’où s’enfuit un corbeau
Demain je te le jure
je franchirai la montagne sans trêve
Aujourd’hui le cercle de mes genoux
supporte le voile de ma paresse
qui s’effiloche sans accroc
j’aime beaucoup, merci…
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Merci beaucoup, Anne, de goûter ma paresse du jour 🙂
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Bonjour Antonio, certaines fois, il suffit de prêter l’oreille ! Merci beaucoup.
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Très beau ! ça sonne juste à l’oreille comme ça résonne dans le coeur.
« Les balais chantent le fado », c’est exactement ça…. Bravo !
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