La dernière composition de l’album Craquage et un soupir pour les amoureux perclus
Je t’ai cru quand tu me disais que tu porterais mon château à dos d’homme
je t’ai cru quand tu as fait la pluie et les jardins de Babylone
je t’ai cru quand tu as fait fuir mon ennui
que tu as mis Paris en bouteille
je t’ai cru et maintenant que faire ? que faire ?
Alors je prends dans mes mains
en petits tas ces souvenirs éteints
j’en fais des bulles des flocons
qui neigent sur toits et balcons
Je t’ai cru quand t’as fait jaillir la mer
et des volcans bleus sur mes tapis
quand tu as semé des mots doux et des grigris
quand tu as givré de silence
quand tu as caché tes absences
Je t’ai cru, je t’ai cru à perdre l’essence
Alors je prends dans mes mains
en petits tas ces souvenirs éteints
j’en fais des bulles des flocons
qui neigent sur toits et balcons
Je t’ai cru quand notre maison s’est déchirée en pages sales
qu’avec nos draps en grandes voiles, tu as voulu faire un bateau
je t’ai cru sur le quai de la gare,
quand tu as caché ton départ
je t’ai cru à oubleir jusqu’à mon nom
Alors je prends dans mes mains
en petits tas ces souvenirs éteints
j’en fais des bulles des flocons
qui neigent sur toits et balcons
Je ne crois plus, je ne crois plus, je ne bois plus ce poison
je ne crois plus, je ne crois plus, j’ai retrouvé ma chanson