Les jours où je me souviens que j’ai du sang de loup
dans les veines, du sang lourd de sous-entendus
comme un chien fou je secoue ma toison et j’appelle
le soleil à venir au-dessus de mon toit
Tout se pose, tout cesse, enfants sortez avec moi
dans la forêt qui étincelle, là, à portée de nos bras
La ville fracasse de touffeur les volets de plomb
un glaçon court sur nos dos parés de sueur fine
arrosons-nous de joie, étreignons de vouloir
la vie qui se heurte aux clameurs du boulevard
Dans ma patte de louve la ligne des tourments
s’efface, s’efface, tout un monde s’y lit
tout un monde s’y vit
enfants sortez des maisons, courez sur les toits
nous arroser de rires
nous arroser de rires !