Une cabane brinquebalante cache des jeux oubliés
Des creux d’eau, des niches sablonneuses amusent
le héron cendré
L’été y rayonne dans des sentiers déserts
bordés de joncs et de frayères
Mon pied de citadine, déchaussé comme il faut
ma jambe sous la jupe remontée un peu haut
se colorent d’un bas de vase et de mousse
La main qui me conduit dans ce lieu préservé
connaît ma nature profonde
Toute porte fermée sur la ville
l’heure se complaît à la paresse
et le bruit qui grandit au moment du retour
alors que la rue me reprend
m’étonne plus que le grand calme
de la riveraine