Bleu de chauffe

Un bleu de chauffe sur les reins

je contemple le matin qui hésite à prendre

le quart

Dans les gares des trains avides ont dévoré

mille passants

mille passants et leurs valises

que la mer craint et attend

Ceux qui restent se regardent

la ville tatouée sur leur peau

au coin de leurs paupières blafardes

Ceux qui restent sont aussi de trop

Dans mon nichoir tour d’ivoire

grenier à idées saugrenues

mille pensées un peu bizarres

se mêlent aux restes de la nuit

Corsage de perles sur le dos

je regarde la ville bouillir

comme du lait sur le fourneau

ceux qui restent sont aussi de trop

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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