Le miroir, opulente chair,
te dit des mystères que tu ne comprends pas
J’avais dix ans, c’était hier, j’aurai cent ans demain
pourtant, que veux-tu faire
j’ai tant d’ardeur à vivre que je n’y peux plus rien !
Laquelle donc aimes-tu dans ce moi solitaire
ventre doux, mains lissées, dos colonne d’airain
et le pont de mes jambes arcbouté de fièvre
quand le soleil s’attarde sur mon lit au matin
j’ai tant d’ardeur à vivre que je n’y peux plus rien !