Même quand ça chante gris, mon cœur y est bien
Retrouvant mêmes rives, mêmes pavés scellés
même cours nonchalant
de la Seine usée
Le métro qui serpente dans un ciel ombré
sur ses vieilles colonnes
fait trembler la chaussée
Quatre livres ouverts et l’odeur du café
frissonnant sous des rideaux de dentelle ouvragés
J’ai suivi sur les rails des wagonnets de vin
le pas lourd du cheval qui hante encore Bercy
Dans les chais oublieux de nos temps incertains
la fraîcheur de Paris, fantôme blanc et mutin
m’a chuchoté sa vie
éternelle
Très joli poème.
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Merci beaucoup, Patrick !
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