Paris-Bercy

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Même quand ça chante gris, mon cœur y est bien

Retrouvant mêmes rives, mêmes pavés scellés

même cours nonchalant

de la Seine usée

Le métro qui serpente dans un ciel ombré

sur ses vieilles colonnes

fait trembler la chaussée

Quatre livres ouverts et l’odeur du café

frissonnant sous des rideaux de dentelle ouvragés

J’ai suivi sur les rails des wagonnets  de vin

le pas lourd du cheval qui hante encore Bercy

Dans les chais oublieux de nos temps incertains

la fraîcheur de Paris, fantôme blanc et mutin

m’a chuchoté sa vie

éternelle

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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2 commentaires pour Paris-Bercy

  1. patrick L. dit :

    Très joli poème.

    J’aime

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