Prenez-moi la tête puisque cela vous fait du bien
Mettez-la dans un plat de la couleur qu’il vous faut
noyez-la de sauce gribiche
mettez des brins de persil dans mes oreilles
du basilic dans mes narines et du poivre rose dans ma cervelle
Cela n’y fera rien, ma maison de paille soufflée de vent
ma farce neuronale brassée de belle façon
mon multiphasage multicolore
continueront d’émettre en ondes sinusoïdales
des bouts de pensées futiles
Que voulez-vous !
Le goût de la colère m’est trop amer en bouche
Toute pensée mortifère éteint
dans mes cellules souches l’envie d’un demain
(n’oubliez pas, ce plat peut-être réchauffé, mais il se savoure davantage lorsqu’il est frais)