Une chèvre je vous dis (les poètes, ce n’est pas sérieux)

20180917_085908100 % de ma volonté sont tendus à refuser le mal

J’ai couru ce matin derrière un chien qui collait aux talons

de son maître

Dans ce long cercle où les mêmes arbres renvoyaient

tour à tour la perfection de leur  immobilisme

j’ai perçu  l’absurdité du monde et la simplicité de mon désir

identique à celui qui m’avait fait marcher hier

dans la nuit citadine aux côtés d’un jeune ami

plus sage que Mathusalem

Tout est fini me disait-il mais pourquoi ne pas prendre

dans l’intervalle qui s’inscrit la quintessence du monde ?

Pourquoi ne pas faire de ce temps le meilleur ?

100 % de ma volonté sont tendus à lui dire oui

d’autant que le chien s’est arrêté de courir avant moi

qui me suis montrée bien plus têtue que lui

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
Cet article, publié dans Les poésies de Colette, est tagué , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.