Frissons

Ton épaule, douce marche glissante
vers le nord, un jour de pluie
J’attends le froid, bien assise sur tes espérances,
la ville ensoleillée m’ennuie
Rien de triste, une envie de chiffon de chair
de tiédeur animale, la complicité d’un manteau
dont la laine rugueuse nous serait une peau
Brume assoupie, eau gelée du caniveau
fontaine silencieuse, gorge piquetée de grésil
doigts crochés dans les poches, sévère onglée
Après serait le lit aux draps ourlés
le thé fumant, le feu chamoisant
et un peu de frissons
sur l’abat-jour…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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2 commentaires pour Frissons

  1. Tres belles images, ma chère Phèdrienne!

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