Lorsque mes enfants s’en vont
une marée taquine dépose sur ma plage
quelques chaussettes oubliées
un mouchoir tout froissé
un gâteau dont les miettes dures
tracent leur chemin de Poucet
Sous le canapé roule un dé
une carte-mystère où l’ombre guerrière
d’un sylvestre méchant
rappelle nos combats de géants
dans une forêt d’un autre siècle
Je mettrai du temps à ranger
la poussière est mieux nommée
dans ma tête que les oubliettes
où bascule le temps passé
si on ne le laisse paresser
comme une douce caresse
Je travaille sans rien déranger
sur le lit deux grands oreillers
gardent en creux
deux profils tendres
et moi j’aime
à leur ressembler…
Excellent poème!!!
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Merci ma Barbara !
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