Puisque je n’ai, instant sucré,
rien qui ne pèse
à ma tête désencombrée
d’un labeur follement outré
je prends le grain
la pulpe délicate, la chair à peine acide
et sur ma langue tendre
ta caresse promise
Une minute de pleine insouciance
de frivole gourmandise impatiente
d’être bercée
tout en douceur, Ô de la douceur !
pour oublier du cri
l’onde trop forte
de la douceur presque violente
dans son ampleur…