Sucre

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Puisque je n’ai, instant sucré,

rien qui ne pèse

à ma tête désencombrée

d’un labeur follement outré

je prends le grain

la pulpe délicate, la chair à peine acide

et sur ma langue tendre

ta caresse promise

Une minute de pleine insouciance

de frivole gourmandise impatiente

d’être bercée

tout en douceur, Ô  de la douceur !

pour oublier du cri

l’onde trop forte

de la douceur presque violente

dans son ampleur…

A propos Phédrienne

Je suis ce que j'écris, ce que je vis, et réciproquement, cela suffit sans doute à me connaître un peu :)
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