Mon camp, ma cabane de ficelle
de chiffons et de bouts de bois
Ma tente de draps, soudaine,
mon totem sans dieu ni croix
Au plafond dont la blancheur vacille
quelques rides de saison
plissent le mur comme un front
que trop de guerres fatiguent
Jambes nues sous un pull trop long
cheveux mêlés, mou paillasson
mains croisées sur la peau d’un livre
je mords un soleil d’orange
Pendant que son sang me délivre
je regarde le jour qui dort
j’aime le côté enfantin de vos textes, ils ne l’ont pas tous, mais quand la tendresse prend le dessus comme dans celui-ci, je me dis qu’il fait bon vivre avec ce tendre cœur quelque part dans le monde.
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Bonjour Jean, un tendre coeur assez sauvage, mais tendre, oui, assurément. Merci.
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